Voilà un mois que Lafourguette, comme Lalande ou Saint Simon expérimentent le stationnement en zone bleue. Mise en place en concertation avec les associations et les habitants, elle a été l'objet de débats au sein de la commission locale de démocratie. Néanmoins, on voit bien que ce changement de stationnement a bousculé les habitudes de tous : commerçants sédentaires et du marché, et leurs clients, clubs des aînés, l'ensemble des associations et les habitants de manière plus générale. La mise en place est définitive. C'est le changement de la place de la voiture dans nos sociétés qui est au coeur de ce réaménagement. Néanmoins qui dit expérimentation dit bilan. Dans un premier temps, un cahier est mis à disposition des habitants dans la mairie de Lafourguette, afin de recueillir les remarques et les propositions utiles au bilan. Dans un deuxième temps, nous évaluerons l'impact de cette mesure dans notre quartier, à l'occasion d'un débat de démocratie locale.

2012 année du changement

je vous présente tous mes voeux pour cette nouvelle ANNEE

Ecologie,

vision du monde, porteuse d'espoir, pour des politiques du vivre ensemble

Des actions importantes ont été menées en 2010, comme la collecte des cartons, le choix de colonnes enterrées, l’accès à des composteurs pour les particuliers ou l’extension du tri à certains quartiers, relayés en cela par les 100 actions propreté de la ville de Toulouse.
Le rapport à pour nom «rapport sur la qualité et le prix d'élimination des déchets». Son titre retient notre attention, car à moins d'une obligation légale, son titre devrait évoquer les ressources et non les rebuts. A l'avenir, nous pourrions l'appeler «rapport annuel sur la valorisation des déchets.» D'autant qu'une de ses qualités est d'avoir été imprimée sur du papier recyclé. Ce rapport traite essentiellement des tonnages.
Pour les ordures ménagères, elles sont en baisse de 0, 4 % .La raison nous en échappe : s’agit il de réduction des dépenses des ménages, de réduction des productions par les metteurs sur le marché …?
Il manque quelques données plus fines qui nous permettront d’anticiper l’avenir, comme les indications différenciés des tonnages brûlés dans chaque UIOM, le bilan carbone liés aux déplacements vers les deux incinérateurs. Je n'ai pas trouvé la comparaison des coûts à la tonne entre l'incinérateur de Bessières et celui de la SETMI. Serait il vrai qu'au dessous de 125 000 tonnes le coût augmenterait à Bessières et resterait constant à la SETMI? L'audit du cabinet d'études d'indigo, mené sur la comparaison des coûts aurait pu trouver sa place dans ce rapport. Cette indication serait décisive sur les choix géographique des apports des ordures ménagères y compris en lien avec la réduction de production de CO2 en accord avec le plan climat.
Il nous faudra faire encore des efforts pour améliorer la diminution de 15 % préconisés par le Grenelle. Pour nos communes la méthode proposée aux habitant sera un tri plus exigeant. Nous avons donc des marges de manœuvre importantes. Quelle stratégie utiliserons nous pour diminuer l’incinération ? Augmenter le nombre de déchetteries dans la ville et donc augmenter les déplacements individuels ou augmenter le tri sélectif en porte à porte?
En commission on nous annonce la mise en place d’un logiciel analytique. Cela nous permettra d’indiquer en face des tonnages, des prix, des coûts, des recettes et d’apprécier plus en finesse le travail de nos services. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Sur 75 pages de documents, seule une page, la 61 nous informe sur 8 lignes des dépenses et sur une seule les recettes. De même sur la ligne «investissements» se montant à 2 millions 800 000, nous ignorons leur affectation.
Or le dernier rapport de la Cour des comptes, pointe une augmentation moyenne des coûts des services publics des déchets  de l’ordre de 6% par an loin au dessus de l’inflation, liée à une absence de contrôle suffisant des collectivités responsables de ces services.
Enfin il me semble que la question de la gestion déchets reste difficile. La gestion bicéphale du traitement n’aide pas à la lisibilité. D’un côté une gestion Decoset pour 159 communes ou communauté de communes dont Toulouse, qui ne prévoit pas de budget sauf pour l’incinérateur, de l’autre des actions de la ville Centre dans les déchetteries, la compostière ou le centre de tri.
Nous attendons avec impatience les préconisations de l’étude menée, et qui permettrait de mieux agir à l’avenir. Outre le plan départemental des déchets, apparemment en cours de révision, nous attendons avec impatience les études du plan de prévention des déchets du Grand Toulouse afin de satisfaire à Grenelle 2
Pour finir, il serait bon de dynamiser la commission déchets qui se réunit en moyenne une fois par trimestre en créant des groupes thématiques de travail. Concernant Decoset, cela pourrait être entre autre la création d'une commission consultative de services publics locaux en son sein et qui est demandée par les associations.

Aujourd'hui, je fait une formation pour apprendre à créer un blog. C'est bientôt les fêtes et le plaisir d'apprendre fait parti des cadeaux que l'on se donnent. Car du berceau jusqu'au tombeau nous n'arrêtons pas d'apprendre ! Le désir d'écrire et de communiquer est un levier puissant. L'avenir c'est :

Vivre mieux
 

en allant 

Vers  la société

écologique

Paix aux hommes et aux femmes de bonne volonté : Sortir du nucléaire d'ici 2031:

La sortie du nucléaire s’impose pour de multiples raisons : Le risque inacceptable d’un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d’années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération d'armes nucléaires, la dépendance aux importations d’uranium, notamment en provenance de pays pour lesquels l’exploitation se fait au détriment des populations et de l’environnement (Niger, Kazakhstan…).
À ces risques, s’ajoutent des raisons économiques : la poursuite onéreuse du programme nucléaire français bloque les politiques d’économie d’électricité, freine le développement des renouvelables, et empêche les mutations industrielles indispensables à la transition énergétique et à notre avenir économique. 

Les écologistes proposent  :

  ♦ L’arrêt immédiat de la production du plutonium et de celle du MOX, du retraitement, ainsi que des transports induits de matières nucléaires. Le stockage en profondeur sera définitivement arrêté, et les combustibles irradiés seront stockés de manière à assurer leur réversibilité. La Hague et Marcoule seront reconvertis pour participer au stockage.

L’arrêt progressif mais définitif des 58 réacteurs nucléaires français. Le démantèlement aura lieu de façon régulière à partir de 2012, sur la base de 30 années de fonctionnement par réacteur, en commençant par les installations les plus dangereuses comme la centrale de Fessenheim.

  ♦ L'arrêt immédiat des projets en cours : EPR de Flamanville,de Penly et le projet Astrid. La construction d’ITER et d’HIPER, dont le coût ne cesse d’augmenter doit être arrêtée au profit des projets de recherche et de développement français et européens dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

  ♦ La création d'une filière du démantèlement des installations nécessite des techniques de pointe, du personnel qualifié et une forte protection sociale et sanitaire. Ces nouvelles activités tiendront compte des transmissions de compétences et des reconversions nécessaires, en concertation avec les organisations syndicales.

♦ Le renforcement des moyens dédiés à la sûreté nucléaire et le développement d’une expertise pluraliste